Destruction de Paul Gouin

288 pages — 27,95$ — ISBN 978-2-924719-40-4

 

Paul Gouin (1898-1976) a lais­sé sa marque comme l’un des grands défen­seurs de l’héritage cultu­rel cana­dien-fran­çais, qu’il conce­vait comme étant aus­si un puis­sant levier de déve­lop­pe­ment éco­no­mique. Homme de vision et pré­cur­seur de la Révo­lu­tion tran­quille, il connut pour­tant une car­rière poli­tique de très courte durée. Deux ans après avoir pris la direc­tion de l’Action libé­rale natio­nale, il est évin­cé par Mau­rice Duples­sis qui s’impose à la tête de l’Union natio­nale. Son échec prit la forme d’une véri­table des­truc­tion, sur­ve­nue pour l’essentiel entre l’équinoxe du prin­temps et le sol­stice d’été de 1936.

 

C’est cette des­truc­tion que raconte ici Claude Cor­bo en sui­vant l’approche de «fic­tion his­to­rique» qu’il a déjà adop­tée pour Félix-Gabriel Mar­chand ou Hono­ré Mer­cier. En plus de Paul Gouin lui-même, il fait entendre trois témoins: son secré­taire mont­réa­lais, qui tient un jour­nal per­son­nel, un conseiller, qui rédige des notes sur sa tra­jec­toire poli­tique, et enfin Mau­rice Duples­sis, qui raconte tout à sa secré­taire Auréa Clou­tier. Paul Gouin, quant à lui, se défend dans une lettre qu’il adresse aux membres de l’ALN pour expli­quer ce qui s’est pas­sé depuis les élec­tions de novembre 1935 et quelles sont ses pers­pec­tives d’avenir.

 

Cha­cun des témoins pro­pose ain­si sa propre lec­ture des évè­ne­ments. Cha­cun la tient pour vraie. Cha­cun ne connaît qu’une par­tie de la vérité.

 

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