L’homme froissé

98 pages  —  2011  —  19,95$  —  ISBN 978-2-923682-09-5

Voi­ci un livre qui m’a don­né du bon­heur. Il porte sur un écri­vain qui a illu­mi­né ma jeu­nesse et que j’aimerai tou­jours. Et puis, Bar­ba­ra Rivard rend bien compte de sa lec­ture, sen­sible, intel­li­gente, de l’œuvre lit­té­raire et pic­tu­rale de Michaux.
Jacques Brault

Quinze ans me séparent du moment où j’ai écrit L’homme frois­sé, de longues, inter­mi­nables années d’immobilité où je me suis livrée moi-même en pâture à «l’infini tur­bu­lent». Je crois aujourd’hui que si je n’ai pas som­bré défi­ni­ti­ve­ment, que si un jour j’ai pu trou­ver un che­min de tra­verse dans l’épreuve, c’est en par­tie parce que l’œuvre d’Henri Michaux m’avait trans­mis non un savoir mais un pou­voir de méta­mor­phose, qu’elle m’avait ensei­gné une gram­maire et une gym­nas­tique de l’être dans l’espace inté­rieur et exté­rieur, fami­lier et incon­nu, fini et infi­ni, réel et imaginé.
Bar­ba­ra Rivard

Homme froisse extrait