Arroser l’asphalte, c’est la mélancolie du quotidien, la nostalgie de l’enfance ou du chat – qui ne reviendra pas –, c’est essayer d’attraper quelque chose qui n’est peut-être plus là et, finalement, écrire quand même un autre poème.
ta place à table est prise
le chat dort sur le fauteuil
le voisin starte le barbecue
quelqu’un dans le bloc joue de la guitare
tu n’arrives pas à reconnaître l’air
lorsqu’il te frôle le cou
le proprio arrose l’asphalte de l’entrée