j’entends son réveil un baiser le matin qui s’étire
je n’entends plus son réveil mais le bruit sourd d’une noyade
un mensonge bourgeonne sur nos paupières
il porte des secrets à ses doigts
un mystère qui se répète d’une fille à l’autre
un ilot du passé un chuchotement ses fesses crispées
comme moi il préfère l’amnésie
à la lenteur de guérir
je brode des souvenirs sur ses lèvres
je tiens un fleuve à bout de bras
devant le feu j’attends de le changer en lucioles
au lever sentir la rosée son souffle