Tocqueville chez les perdants

210 pages — 24,95 $ — ISBN 978-2-923792-93-4

 

Alexis de Toc­que­ville compte par­mi le petit nombre de pen­seurs dont la répu­ta­tion ne fait que s’affirmer avec le temps. Depuis la paru­tion de sa Démo­cra­tie en Amé­rique, il y a près de deux siècles, des études innom­brables ont sou­li­gné la jus­tesse et la pers­pi­ca­ci­té de sa vision de l’histoire moderne.

 

Dans ce livre, Claude Cor­bo met en lumière des aspects moins connus de l’homme et de l’œuvre, qu’il connaît de longue date.

 

Au cours de son célèbre voyage de 1831-1832, Toc­que­ville ren­contre non seule­ment des citoyens de la jeune répu­blique amé­ri­caine, mais aus­si ceux qui ont pris figure de vain­cus. Il prend le temps d’observer les Autoch­tones aus­si bien en péri­phé­rie des villes qu’aux confins que consti­tue la Fron­tière. Du 23 août au 2 sep­tembre 1831, visi­tant Mont­réal, Qué­bec et les cam­pagnes envi­ron­nantes, il fait avec ravis­se­ment la connais­sance des Cana­diens fran­çais du Bas-Cana­da. Dans les deux cas, ses ren­contres et ses obser­va­tions lui ins­pirent des réflexions lucides et sombres à la fois. Des nations autoch­tones, il écrit sans ména­ge­ments: «La ruine de ces peuples a com­men­cé du jour où les Euro­péens ont abor­dé sur leurs rivages; elle a tou­jours conti­nué depuis; elle achève de s’opérer de nos jours.» Des Cana­diens fran­çais, il se désole d’avouer que «ce ne sera jamais un peuple nom­breux. Tout devien­dra anglais autour de lui.»

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