Il est recommandé de lire ce livre à petites doses. Non pas qu’il soit peu facile d’accès, au contraire. Yvan Lamonde, qui est ici dans son élément de prédilection, nous invite à traverser avec lui deux siècles d’histoire du Québec en bonne compagnie. Un jour, c’est Arthur Buies qui raconte son voyage en Italie, un autre, c’est Louis-Joseph Papineau qui parle de ses exils, ou encore c’est André Laurendeau qui nous invite à le suivre dans le Paris de 1935. Quel moment choisira-t-on pour découvrir la trajectoire intellectuelle de Gaston Miron ? Petits plaisirs à étaler au fil des jours.