252 pages — 27,95$ — ISBN 978-2-924719-09-1
Sorel et Saint-Ours, dans le Bas-Richelieu, n’existent pas dans l’historiographie des rébellions. Estimait-on qu’il y avait peu à trouver et à dire sur une ville de garnison et sur un village seigneurial comme celui des de Saint-Ours? Et pourtant. On verra qu’au pays du «bourg pourri» de Sorel, qu’au pays de Marcoux «assassiné» et de Wolfred Nelson, il y a matière à découverte, en particulier à propos des convictions et des formes de persuasion des patriotes.
L’histoire de la vie politique et électorale à Sorel/-William-Henry de 1792 à 1838 est un exceptionnel révélateur du colonialisme britannique au quotidien et du façonnement des rapports entre francophones et anglophones; elle illustre des mœurs électorales à base de rhum et de marmitons de «steamers» qui votent à l’arrêt du vapeur! L’activité du lieu en 1837 et en 1838 donne enfin une bonne idée de la circulation des idées et des rumeurs de part et d’autre de la rivière Richelieu, du Saint-Laurent jusqu’à Chambly.